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Interview sur RCFM ce 29 septembre dans le journal d’information du midi

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-journal-de-12h-du-mercredi-29-septembre-2021/id1066982509?i=1000536979185

(à partir de 7min30)

« Un retour dans cette émission de la victoire de Yannick Jadot à la primaire des écologistes pour la présidentielle. Avec 51,3% des suffrages, favoris de cette primaire, l’euro député est donc arrivé en tête contre Sandrine Rousseau, l’outsider et la surprise de cette primaire en ligne, qui elle a recueilli 48,7% des 104 000 voix exprimées parmi les 122 670 inscrits. François Alfonsi, député dans le groupe européen dans le groupe Les Verts/ Alliance libre européenne est avec nous. Bonjour.

Bonjour.

Alors question classique tout d’abord. Etes-vous satisfait du résultat de cette primaire ? Est-ce que c’était votre candidat ?

Oui j’ai soutenu Yannick Jadot en tant que député européen avec plusieurs députés de mon groupe. Bien-sûr on est satisfait de sa désignation. On pense que la primaire des écologistes a été un moment de démocratie interne bien menée et avec une participation importante. Cela crée une dynamique qui va servir sa candidature.

Vous étiez pour l’organisation de ces primaires ?

C’est difficile de choisir un candidat. Chaque système a ses qualités et ses défauts. Une primaire souvent oublie que l’objectif c’est de désigner des candidats et entre militants on se passionne pour les priorités que l’on veut mettre en avant. Plus de vert, plus de radicalité, plus de féminisme. Je crois que ce sont des thèmes qui sont ressortis de la campagne à travers l’excellent résultat de Sandrine Rousseau mais je crois qu’à la fin c’est un candidat qui est choisi. Le choix qui est effectué est celui qui aura le plus de productivité pour la cause écologiste.

Yannick Jadot c’est plutôt, on peut le dire, le choix du pragmatisme plutôt que celui de la radicalité. C’est un peu une révolution chez les Verts ?

Disons que les Verts ont toujours été tirés entre ces deux pôles : les réalistes et les fondamentalistes. Ce sont les Allemands qui ont créé ce débat interne et qui n’en ont pas trop souffert si l’on voit les résultats où en Allemagne ils sont arrivés à des niveaux qu’ils n’avaient jamais atteint jusqu’à présent. Je pense qu’effectivement, d’une façon générale quand il s’agit de parler d’accès aux responsabilités et de mener la politique au niveau institutionnel, la partie réaliste du discours des Verts est plus performante dans l’opinion publique

Alors justement, ce qui se passe un petit peu dans la société aujourd’hui avec tous les problèmes au niveau du réchauffement climatique, tout ce que ça peut induire. Est-ce que la présence d’un écologiste à la présidentielle…est-ce qu’un écologiste peut tirer son épingle du jeu dans un tel scrutin ?

Il y a deux choses, il y a d’abord la force du discours et la force de la thématique proposée. Le candidat à la Présidentielle qui a bien réussi c’était René Dumont car il a réussi à placer son discours et à le faire avancer. Je crois que l’écologie reste l’idée qui doit progresser dans la société, et pour ça il faut qu’elle soit portée sur des grandes échéances et des grands scrutins comme l’élection présidentielle. Aujourd’hui les Verts ne sont plus un parti confidentiel, c’est devenu un parti qui au niveau de l’Europe en général et aussi en France atteint des scores importants et qui surtout démontrent une progression. En France on a eu aux élections municipales plusieurs villes qui sont désormais avec des maires écologistes…

Bordeaux notamment oui…

Donc la société aujourd’hui cède de plus en plus de place à l’écologie. La société prend conscience que le réchauffement climatique et que les enjeux de l’avenir de la planète sont des enjeux extrêmement importants, et qu’il faut leur donner la priorité dans la gestion de la chose publique.

François Alfonsi je vous remercie. »

 

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