Après plusieurs mois de montée des tensions ponctuées d’escarmouches le long de la frontière, des combats éclatent au Haut-Karabakh et en Azerbaïdjan le 27 septembre 2020, provoquant la mobilisation générale et l’instauration de la loi martiale dans ces pays.
François Alfonsi intervenait lors de la plénière le mercredi 7 octobre à ce sujet :
L’agression par l’armée de l’Azerbaïdjan et par son allié turc contre le peuple arménien du Haut Karabakh doit nous alerter et nous mobiliser.
Le peuple arménien a connu le pire avec le génocide perpétré par la Turquie en 1915.
Il a subi un demi-siècle de domination soviétique et depuis la chute du mur de Berlin, il aspire à la liberté et à la démocratie.
Le Nagorno Karabakh est un exemple de démocratie dans cette partie du monde. Elle est celle d’un peuple dont la culture millénaire est menacée par la volonté d’hégémonie de ses voisins.
L’Europe est directement concernée par la montée en puissance de régimes dictatoriaux et liberticides à ses portes finira par la menacer elle-même.
Elle a les moyens de faire reculer les agresseurs en prenant des sanctions économiques lourdes.
C’est ainsi qu’elle agit pour préserver les intérêts de Chypre et de la GGrèce en méditerranée. C’est ainsi qu’elle doit agir vis à vis de Bakou et d’Ankara pour venir en aide au peuple arménien aujourd’hui agressé.
Pour retrouver l’intégralité des débats : https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/CRE-9-2020-10-07-ITM-005_EN.html
