Liens

Suivez-moi !

Derniers articles

Web-conférence sur les prisonniers de guerre au Nagorno-Karabakh : N’abandonnons pas le peuple arménien !

Pour accompagner la démarche de création d’un friendship sur le Nagorno-Karabakh, un débat d’urgence a été organisé le 11 mai, afin de « relancer la machine » de ce conflit oublié et d’alerter sur la situation catastrophique sur le plateau transcaucasien.  

 

Affiche de la conférence créée à l’initiative du groupe d’amitié pour le Nagorno-Karabakh, animée par François Alfonsi.  

 

Le 9 novembre 2020, l’Arménie et l’Azerbaïdjan signaient sous l’égide de la Russie un accord de cessez-le-feu mettant fin à quarante-quatre jours de guerre au Nagorno-Karabakh, région peuplée historiquement d’Arméniens. Déclenchée par l’Azerbaïdjan qui a développé avec le concours de la Turquie une puissance militaire très supérieure à ce que pouvait opposer la République d’Artzakh, cette guerre a tourné à l’avantage des agresseurs qui ont occupé de nombreux territoires, et qui continuent de meurtrir une population arménienne très menacée dans sa survie. L’accord de cessez-le-feu, a prévu que les deux parties devaient libérer leurs prisonniers de guerre respectifs. Or, six mois après l’arrêt des hostilités, le régime de Bakou refuse toujours d’appliquer cette clause basique du droit humanitaire. : la libération des prisonniers de guerre. 

Le mardi 11 mai 2021, une web-conférence a eu lieu à l’initiative du groupe d’amitié avec le peuple arménien d’Artsakh. Elle était animée par François Alfonsi, et elle a permis de faire entendre depuis Stepanakert les témoignages de la Vice-Ministre des Affaires étrangères de la République d’Artsakh, Arminé Aleksanyan, et du défenseur des droits de l’Homme, Gegham Stepanyan. Huit députés, de différents groupes (Verts-ALE, Socialistes, PPE, La Gauche), ont participé à cet échange. Ils se sont engagés à les soutenir au Parlement Européen.

            Arminé Aleksanyan, appuyée par Gegham Stepanyan ont pu témoigner lors de cette conférence de l’horreur sur place : La vie a changé dans la République d’Artsakh où le climat est toujours plus délétère. Intimidations, coupures de courant, coupures d’eau, coupures d’internet… Pour faire fuir les Arméniens, les azerbaidjanais s’emploient à la propagation de la terreur, pour renforcer un sentiment d’insécurité déjà bien ancré sur ce territoire transcaucasien.

Il est apparu urgent que la communauté internationale sorte de son silence assourdissant, pour réaffirmer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et afin que le territoire du Haut-Karabakh soit préservé de tout annexion par la force en Azerbaïdjan, et que le droit international et humanitaire cesse enfin d’être bafoué.

    Laissez votre commentaire

    Votre adresse email ne sera pas publiée.*